lagrandeguerreleshommes des tranchées

Notre feuilleton de la 127eme

 

 

Roman vaseux et anti-dérapant 

Chapitre IV

La premiere mission de Gèdèon

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(Suite). 

— A moi les grands moyens, se dit-il. 

Et il pénétra dans une maison d'aspect modeste". 

.Une heure après, une détonation formiduble ébranlait la ville entière. Le principal dépôt de munition de l'armée ennemie venait de sauter. 

Son coup accompli, Landouillard pens que le moment était.venu pour lui de déménager en vitesse. 
Profitant de l'émoi provoqué par la catastrophe, il se glissa dehors, rasa les murailles, et courut vers le souterrain.Mais le sort devenait contraire à notre 
héros : le souterrain avait disparu ! 

CHAPITRE V 
Gédéon poursuit se» exploits. 



-- Tiens! dit Landouillard, elle est bien bonne. Je l'avais pourtant laissé là! Il eut beau chercher, tourner, rien. La chose lui parut suffîsament mystérieuse 
pour qu'il ne cherclât pas à l'approfondir.Le moment était venu pour lui de faire appel à sa bonne étoile 

— Faudra voir! dit-i'. 

Et il alla se promener de nouveau.dans les rues de Montfaucon. "' , Quelques rares boches circulaient dans la .ville, à peine remis de l'émotion que l'explosion avait causée. LandouillaVa, à' leur vue, ne maîtrisait qu'avec peine la furieuse envie q.u'ilavait de leur rentrer dans le chou. 
Tout à coup il sentit qu'on lui frappait sur l'épaule : 
— J'ai comme une idée, pensa-t-il, qu'il va 
y avoir du tabac ! 

Et comnv; il se retournait, les poings fer- més, il vit une grosse face réjouie, entièrement piquée de poils roux, souriante, et d'où, sortait un maigre tilet de voix :- 

— Po.nchour, Monsieur Hartmann, che me suis procuré tes renseignements intéressants sur les positions tes Vrançais. Che les ai consignés dans un rapport. Le voici. 

Landouillard empocha le rapport, frappa amicalement sur l'épaule de son interlocuteur, mit un doigt sur la bouche : 

— Chutl... 

L'autre limita : - . 

— .Chut.J ! !... 

Après: avoir échangé un regard d'intelligence, les deux hommes se séparèrent. 

— Voilà, monologua Gédéon, que je me suis fait, sans le vouloir, l'a tête de Monsieur Hartmann. 

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