lagrandeguerreleshommes des tranchées

Aperçu de la grand guerre:dans les yeux des autres

 

 

 

 

 

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Capitaine Doumenc.

 

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S’il est une personne qui a maitrisé parfaitement cette idée selon laquelle un camion est aussi une arme, c’est bien cet homme, le Capitaine Doumenc.
Et pour lui rendre hommage, une stelle se trouve à proximité de Verdun : au Moulin Brulé à Souilly.

Cet officier, ingénieur polytechnicien né à Grenoble en 1890 (et décédé en 1948), a grandement contribué à l’organisation logistique du conflit. Il a réfléchi en effet à la bonne façon d’organiser les transports pour la meilleure efficacité possible.

C’est lui qui est à l’origine du principe des convois nombreux, pour réussir la prise en charge sans délai des troupes au moment de leur arrivée par le train, pour aller jusqu’aux champs de bataille.
Dès septembre 1914, il organisa l’évacuation de la ville de Reims, alors menacée par l’armée allemande.

L’un des « secrets » du Capitaine Aimé Doumenc est que l’efficacité repose sur un grand nombre de véhicules. Et ces véhicules, il fallait les détenir…
Lorsque l’on sait que, au début de cette première guerre mondiale, l’armée française ne disposait que de 170 camions, il a fallu multiplier ce nombre en un temps record. Des commandes ont ainsi été passées auprès de constructeurs italiens ou américains.

 

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Initialement, le Varinot (appelé aussi « petit meusien ») est une petite ligne de chemin de fer entre Bar-le-Duc et Verdun. Très vite, une fois la première guerre mondiale débutée, cette ligne va se révéler stratégique pour contribuer à la réussite des combats.
En raison du fait qu’il s’agissait de la seule ligne exploitable pour relier le front avec l’arrière…
Si deux autres existaient, sur le papier, l’une était en territoire ennemi, et l’autre souvent démolie par l’artillerie allemande.
Des travaux importants ont donc été entrepris pour permettre d’augmenter le volume de trafic. La ligne est réquisitionnée pour celà dès la fin de l’année 1914.

Dès octobre 1915, sur des voies doublées, de nombreuses locomotives et wagons, récupérées un peu partout en France, effectuent des dessertes sur cette ligne entre Bar-le-Duc et Verdun.
Les 2 missions principales sont l’acheminement de vivres en direction du front, et le rapatriement des nombreux blessés de guerre, dans le sens inverse.
La montée en puissance des capacités est très forte : on passe ainsi d’un volume de 800 tonnes par jour…à 4000 tonnes quotidiennes.
Cette voie est véritablement, tout comme la Voie Sacrée, un axe essentiel pour aider à la réussite des combats. On l’appellera d’ailleurs la « Voie Sacrée du fer »…

http://france3-regions.francetvinfo.fr/lorraine/meuse/centenaire-14-18-l-histoire-du-varinot-977195.html

JOURNAL DE LA GRANDE GUERRE

625/JOURNAL DU 19 AVRIL 1916: JOFFRE CHOISIT NIVELLE COMME SUCCESSEUR DE PÉTAIN

Journal du rémois Paul Hess (extraits)

Depuis quelque temps, des travaux sont encore exécutés aux limites de la ville, en vue de sa défense.

Des abris pour mitrailleuses ont été construits en différents endroits et certaines rues des faubourgs sont garnies de fils de fer, comme d’autres qui l’avaient été déjà . les hommes d’une Compagnie du 2 ème génie ont été employés, vers le haut de l’Avenue de Laon, à droite et à gauche, à pratiquer des ouvertures dans les propriétés afin de les faire communiquer entre elles , et percer des créneaux les murs des clôtures.

(…)L’artillerie lourde s’est augmentée de nouvelles pièces qui se sont déjà fait entendre.

Il est résulté de ceci, un grand émoi parmi la population restante, provoqué surtout par les prévisions pessimistes de gens qui ne supportent la situation qu’en se répandant en lamentations.

Des bruits d’évacuation ayant pris facilement corps, après le violent bombardement du 2 avril, ont au surplus fini par inquiéter des habitants, qui jusqu’alors, avaient montré une grande résistance au cours de tous les tristes évènements qui se sont déroulés à Reims, depuis plus de dix-huit mois. Il y a recrudescence de déménagements.

On se prépare évidemment, au cas où il y aurait à parer un choc formidable . Cessera t-il? Personne n’en peut rien dire, mais on en parle beaucoup, peut-être trop.

Depuis le début du bombardement, il en a été ainsi: il a fallu un moral solide aux Rémois et Rémoises décidés à rester, pour réagir contre les racontars , les discours démoralisants. Ils ont toujours eu, heureusement, l’exemple de fermeté résolue donné par le maire avec son administration municipale, ainsi que par le cardinal archevêque et son entourage. C’est à ceux qu’ils doivent faire confiance et non à d’autres (…)

(…)En septembre 1915, nous avons pu constater que la peur est contagieuse et mauvaise conseillère. A ce moment, on vivait sous l’appréhension du « grand coup » qui fit causer énormément et provoqué de nombreux départs. Le commandant de réserve P… du 3 ème, bien connu du voisinage de la rue Lesage, ne prédisait-il pas alors, sans doute pour avertir obligeamment ceux ou celles qui l’écoutaient, « qu’en octobre, il ne resterait pas à Reims pierre sur pierre ». Il eût mieux fait de se taire… et cela est passé.

Journal du mercredi 19 avril à travers Le Miroir

A Vauquois, nous avons fait sauter un poste ennemi avec ses occupants.
Sur la rive droite de la Meuse, aprés un bombardement intense, les Allemands ont lancé une puissante attaque à l’effectif de deux divisions sur un front de 4 kilomètres. Ils n’ont pu prendre pied que dans un petit saillant au sud du bois du Chauffour. Ils en ont été rejetés en partie. Le mauvais temps a ensuite gêné les opérations.
A l’est de Saint-Mihiel, nos batteries ont canonné des rassemblements ennemis près de Woinville.
La Chambre a décidé que l’heure légale sera avancée d’une heure.
Un hydravion français et trois hydravions italiens ont bombardé des points importants près de Trieste.
Après une attaque foudroyante, les troupes russes du Caucase ont pris Trébizonde. Un débarquement des troupes de la flotte, opéré avec une témérité inouie, a permis aux troupes de terre d’enlever la ville.
Le prince Alexandre de Serbie est arrivé à Corfou.

 

http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/avril16.html

 

Le 19 avril 1916, Joffre choisit Nivelle comme successeur de Pétain

A lire sur le site du Figaro

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Polytechnicien et artilleur, Nivelle n’est que colonel au début de la guerre et proche de la retraite. Mais en août et septembre 1914, il s’illustre lors des batailles de Dornach et de l’Ourcq et va être promu général en trois mois. C’est le début d’une ascension fulgurante. Nommé en 1915 à la tête d’une division, il commande ensuite le 3e corps, qui contribue à stopper l’offensive allemande à Verdun. Le 19 avril 1916, c’est donc lui que Joffre choisit comme successeur de Pétain. Soutenu par sa science du feu et l’efficacité au combat du général Mangin, il reconquiert Douaumont en octobre. Dès lors, Nivelle fait figure de porte-bonheur pour les autorités françaises et britanniques, qui adhèrent à sa vision d’une victoire rapide fondée sur l’attaque.

 

JOURNAL DE LA GRANDE GUERRE

624/JOURNAL DU 18 AVRIL 1916: CRÉATION DE L’ESCADRILLE 124 (LAFAYETTE

Carnets du rémois Paul Hess (extraits)

Rien à ce jour

L’industriel belge Dieudonné Lambrecht fusillé

A l’origine de la fondation  « la dame blanche » , réseau de renseignement au profit des pays de la Triple Entente à la fin de l’année 1914, on retrouve un industriel belge nommé Dieudonné Lambrecht. Arrêté le 25 février 1916, il fut fusillé le 18 avril 1916 sur le site de la Chartreuse par les Allemands.

Walthère DewéA sa condamnation à mort, le réseau fut repris par son cousin Walthère Dewé. Aidé par son ami Herman Chauvin, il assure la relève et fonde « La Dame Blanche ». Jusqu’à la fin des hostilités, ce service de renseignement belge travailla en étroite collaboration avec la section du Secret Intelligence, un service secret britannique opérant aux Pays-Bas. Ingénieur à la Régie des Téléphones et Télégraphes, il organisa et structura le réseau grâce à plus de 1.000 agents répartis sur tout le territoire belge. La surveillance des voies ferrées en Belgique et l’installation de postes d’observations proches du front permirent une avancée considérable pour les Alliés.

http://www.verdun-meuse.fr/index.php?qs=fr/grande-guerre/site-du-mois—septembre-2012—stele-des-fus

Coup d’oeil sur le fonds photographique Jacques Tournadour d’Albay , médecin militaire et photographe dans la Grande Guerre

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Etat du fonds photographique Jacques Tournadour d’Albay avant traitement archivistique

On distingue à droite un emballage de papier photographique Velox, qui pouvait être développé sous lumière artificielle. Jacques Tournadour d’Albay l’expérimente à compter du 18 avril 1916.

http://horizon14-18.eu/wa_files/2012_dossier_tournadour_d_Albay.pdf

(Aviation) création de l’escadrille 124 (Lafayette)

Thenault

C’est le 18 Avril 1916, que fût créée à LUXEUIL, une escadrille regroupant les pilotes Américains volontaires,pour combattre à nos côtés et dispersés jusqu’ici, dans les différentes escadrilles Françaises.

Cette Unité prit le nom tout d’abord »d’escadrille 124″.

Si les pilotes étaient Américains, le Commandant de l’Unité, le capitaine THENAULT, ainsi que les mécaniciens avions et les avions eux-mêmes étaient Français.

Engagée d’abord en Alsace, l’escadrille obtient sa première victoire le 18 mai 1916.

Elle participe ensuite à la bataille de VERDUN, puis combattit dans la Somme.

Rapidement se posa le problème de la dénomination de cette escadrille.

L’appellation « escadrille américaine » couramment utilisée n’était pas trés « diplomatique », les U.S.A., n’étant pas encore en guerre contre l’Allemagne.

Finalement, en décembre 1916, était officiellement retenu le nom d’Escadrille « LA FAYETTE », dont l’insigne serait la célèbre « tête de Sioux »

Ainsi étaient symbolisées de façon irrévocable à la fois l’Amitié Franco-Américaine!….et l’origine des pilotes de l’Unité

L’Escadrille garda la même structure et le même encadrement français pendant l’année 1917, même après l’entrée des États Unis dans la guerre.

http://www.villeneuve-patriotique.com/sfphp/escadrille_la_fayette.php

http://www.spa124.com/Html_HSTOIRE_SPA124/De%20la%20N124%20aLa%20Fayette.htm

 

 

ELLES, UN DOCUMENTAIRE SUR LES FEMMES À PARTIR D’ARCHIVES COLLECTÉES EN PICARDIE

Mardi 8 mars, pour la Journée internationale des droits des femmes, la rédaction web de France 3 Picardie a choisi de mettre en lumière « Elles » de Corine Zongo-Wable, un documentaire sur le rôle des femmes lors de la 1ère Guerre Mondiale réalisé à partir d’archives collectées en Picardie.

Lorsqu’il s’agit d’évoquer la 1ère Guerre Mondiale, on parle volontiers des hommes parce que les soldats, c’était eux. Mais loin du front, il y avait des mères, des épouses, des filles, des soeurs…

Des femmes dont le rôle durant la 1ère Guerre Mondiale est souvent passé sous silence, tant le fracas des batailles a été et est encore assourdissant…

C’est ce rôle de l’anthropologue isarienne Corine Zongo-Wable a voulu mettre en avant dans son documentaire Elles: 22 minutes réalisées à partir d’images d’archives collectées dans le bassin creillois…Un film produit par Yelem Porductions, une association installée à Venette dans l’Oise, et que la rédaction web de France 3 Picardie a décidé de partager avec vous à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes:

La suite sur

http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/elles-un-documentaire-sur-les-femmes-en-1418-realise-partir-d-archives-collectees-en-picardie-946274.html

 

(VIDÉO) UNE RÉPLIQUE DE L’AVION DE GEORGES GUYNEMER FABRIQUÉE EN PICARDI

C’est une réplique grandeur nature du Nieuport 17, un avion piloté par Georges Guynemer en 1916. C’est une société picarde, Picard’Air qui le fabrique pour le Centenaire.

Cette année, on s’apprête à célébrer le Centenaire de la Bataille de la Somme. A Thiepval, le centre d’interprétation, géré par l’Historial de Péronne, présentera une réplique du modéle d’avion sur lequel volait Georges Guynemer. Fabriqué par une petite société picarde installée à Estrées-Mons dans la Somme. il rappelera l’importance de l’aviation tout au long du conflit.

Le Nieuport 17 était un avion de chasse biplan français de la Première Guerre mondiale. Il fut développé par Gustave Delage (société Nieuport) et mis en service en mars 1916.
Cet avion doit être une pièce maitresse de l’extension du musée de Thiepval dont un espace sera consacré à Georges Guynemer. L’avion sera présenté au public à partir du mois de juin.

1- LES NEUF CARNETS DU DR GEORGES FALEUR (1/5)

LE Dr François Faleur, de Reims, nous a communiqué les neuf carnets écrits par son grand-père le Dr Georges Faleur, mobilisé le cinquième jour de la guerre, à l’âge de 38 ans comme médecin aide-major 2e classe à l’ambulance 1 de la 52e division d’infanterie de réserve.e de réserve.

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Dans ces neuf carnets forts lisibles, qui ont fait l’objet d’une étude critique par Laëtitia Leick du centre régional universitaire lorrain d’histoire (1) le Rémois Georges Faleur, médecin d’arrière-front, raconte, sans doute plus pour oublier la déchirure familiale que laisser une trace dans l’histoire, son quotidien médical à l’ambulance.

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Le Dr Faleur avec une équipe médicale.

Du 6 août 1914, jour de son départ en train d’Amiens au 2 mars 1917, il écrit pour combler son ennui de ne pas assez agir, son attente, son sentiment d’inutilité dans une guerre qui s’éternise. Ses écrits sont forts intéressants puisque le médecin a passé la plupart de son temps dans le département et principalement à Reims et dans son arrondissement.

De Ribemont aux Petites-Loges

Mariée à Léone Vieillard, fille d’un médecin de Ribemont (Aisne), père d’un petit Paul, Georges Faleur, comme quatre millions de Français le feront d’ici août 1914 part rejoindre son lieu d’affectation.

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L’ambulance mobile du Dr Faleur dite « la joyeuse ».

A 6 h 50 du matin, le jeudi 6 août, béni par sa grand-mère, il prend le train après des au revoir déchirants. « La gare est pleine de mobilisés […] J’embrasse bien fort grand-mère et Léonie. Ce sont nos derniers baisers avant longtemps, avant combien de temps ? Tous, nous faisons bonne contenance, mais ces adieux-là sont loin d’être gais. Enfin, il faut savoir faire des sacrifices pour l’honneur du nom français. Et puis, les mauvais jours que nous allons passer assureront la tranquillité de nos enfants. » Saint-Quentin, Tergnier, c’est à Amiens qu’il fait connaissance à la direction du service de santé de ceux avec qui il va faire campagne.

Du 13 au 31 août : avec son ambulance n° 1 dite « la joyeuse » et dont la devise est « tout s’arrange », Faleur rejoint les Ardennes via Paris, Laon. Découverte de Liart, Aubigny-les-Pothèes par une chaleur accablante, d’Ham-les-Moines, « sale pays qui pue le fumier et le purin » et où l’accueil est détestable.

Premier coup de canon

« Pas un verre de bière ». Nuit dans le foin. La préoccupation principale semble être la recherche de nourriture et de boissons. La guerre semble loin. Rimogne, Etion, découverte de Charleville.

Dimanche 16 août : c’est alors qu’il se trouve dans une église que Faleur entend une forte détonation : « c’est le premier coup de canon que nous entendons, un petit frisson passe sous la peau. On se demande quel effet il a produit et au désavantage de qui. » De la guerre, jusque-là, il n’avait encore entendu que quelques coups de fusil sur des aéroplanes. Pas de courrier. Faleur observe son environnement, s’amuse à Etion de voir le garde champêtre précéder ses annonces de roulement de bâton sur une vieille poêle à frire ! Surveillance de manœuvres de brancards faites par les infirmiers, traite des vaches à Évigny, le docteur raconte sa vie au quotidien.

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Durant toute la guerre, près ou à l’arrière du front, le Dr Georges Faleur, passionné de photo a mitraillé un peu partout.
Il lui arrivait même souvent d’improviser des labos photos pour développer immédiatement les vues qu’il avait faites comme cet instantané : des soldats qui traient des vaches à Evigny.

« Quelle bonne nuit je viens de passer à Bétheniville. J’ai lu avec plaisir l »’écho du 29 août » puis je me suis endormi jusqu’à 8 heures ce matin (NDR : 1 septembre 1914). Suis arrivé au cantonnement où les camarades se mettaient à table, car le départ est, parait-il, fixé à 10 heures pour Moronvilliers où nous arrivons à 2 heures après avoir traversé un pays aride, coupé de bois de pins. Moronvilliers est un sale petit trou où on ne trouve absolument rien : trois ou quatre fermes peut-être […] Malgré tout il y a un bureau de tabac et de cigares vivement enlevés… »

Au château de Romont

Il raconte aussi son passage au château de Romont à Puilsieux converti en ambulance avec le comte Chandon de Briailles. « Vrai décor féerique ! Dans une vaste véranda, jardin d’hiver converti en ambulance, une quarantaine de lits attendant des occupants. Le comte, portant la médaille de la Croix-Rouge sur la poitrine nous reçoit ayant près de lui une personne aimable revêtue d’une blouse blanche. Comtesse ou infirmière ? […] Nous passons dans la salle à manger où nous dégustons du bon champagne en dégustant du saucisson et du gigot froid.

Pendant ce temps, on prépare les 18 chambres que vont occuper les officiers. Nos hommes sont logés à la ferme : un souper les attend également […] Nous gagnons à deux heures des couches luxueuses : les objets les plus précieux ont cependant été enlevés. »

Arrivée dans le Sud-Ouest marnais où la bataille de la Marne est engagée. Joffre avait insisté. « Au moment où s’engage une bataille d’où dépend le salut du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n’est plus de regarder en arrière. Une troupe qui ne peut plus avancer devra, coûte que coûte, garder le terrain conquis, et se faire tuer sur place, plutôt que de reculer. Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée. »

(1) Le journal a été publié en 2007 par le centre universitaire lorrain d’histoire, site de Metz. Édition critique de Laëtitia Leick. Imprimerie Pierron à Sarreguemines.

Alain Moyat

 

2.-Le Dr Faleur, au cœur de la première bataille de la Marne 

 

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