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Avril 1916
Samedi 1er avril
Au sud de la Somme, l'ennemi a tenté une série de coups de main sur les petits postes de la région de Dompierre. Il a échoué.
En Champagne nous avons bouleversé les tranchées allemandes au sud de Sainte-Marie à-Py. Un avion a été abattu par nos canons spéciaux.
En Argonne, nous bombardons des troupes en marche dans la direction de Varennes.
A l'ouest de la Meuse, l'ennemi a lancé une série d'attaques contre le village de Malancourt. Après une lutte acharnée et qui a coûté des pertes sensibles aux assaillants, nos troupes (un bataillon) ont évacué les ruines de la localité. Les Allemands n'ont pu déboucher de Malancourt.
Ils ont déclanché de fortes attaques, mais sans résultat, sur le Mort-Homme, par le nord-est et par l'ouest.
En Woëvre, ils ont été repoussés à l'est d'Haudromont.
En forêt d'Apremont, nous canonnons les campements ennemis de Varvinay.
Violent bombardement sur le front belge (Pervyse et Dixmude).
Deux avions étrangers ont jeté des engins sur la ville suisse de Porrentruy.
Les Russes ont repoussé des contre-attaques allemandes dans la région de Riga et de Dwinsk.
M. Asquith est arrivé à Rome et le prince hétitier de Serbie, à Londres
Le L-15 photographié au petit jour, le 1er avril, tandis qu'on essayait de le remorquer vers la côte du comté de Kent |
Lundi 3 avril
A l'ouest de la Meuse, bombardement violent de nos positions du bois d'Avocourt.
A l'est de la Meuse, l'ennenmi a attaqué nos positions entre le plateau de Douaumont et le village de Vaux. Il a pénétré dans le bois des Caillettes, puis a été repoussé par une contre-attaque dans la partie nord de ce bois. Par quatre reprises, il avait renouvelé cet assaut avec de forts effectifs.
Activté d'artillerie en Woëvre.
Au bois le Prêtre, nos canons spéciaux ont abattu un aviatik.
Un second raid de zeppelins a eu lieu sur l'Angleterre.
Activité de l'artillerie sur le front belge.
Canonnade sur le front anglais entre Souchez et la redoute Hohenzollern, comme aussi près d'Ypres. Nos alliés repoussent trois attaques à la grenade près de Saint-Eloi.
Sur le front russe, les Allemands sont repoussés à la tête de pont d'Uxkul. Canonnade près de Dwinsk.
Sur le front italien, les Autrichiens sont repoussés près de Mori et de Rovereto. Une de leurs colonnes est dispersée sur l'Isonzo.
Mardi 4 avril
Entre Soissons et Reims, nous exécutons des tirs de concentration sur les organisations allemandes au nord du bois des Buttes et du mont de Sapigneul.
En Argonne, nos batteries ont violemment canonné la corne ouest du bois d'Avocourt. Un blockhaus ennemi a été détruit et un dépôt de munitions a sauté.
A l'ouest de la Meuse, les Allemands ont lancé une vigoureuse attaque entre Haucourt et Béthincourt sur nos positions de la rive nord du ruisseau de Forges, que nous avions reportées sur la rive sud le 31 mars sans que l'ennemi s'en apercût. Surprises par un feu violent, les troupes ennemies ont subi des pertes importantes sans avoir combattu.
Bombardement de la région des bois Bourrus.
A l'est de la Meuse, nos contre-attaques se sont développées au cours de la journée. Nous avons rejeté l'ennemi jusqu'à la lisière nord du bois de la Caillette et au nord de l'étang de Vaux. Une dernière contre-attaque nous a permis de réoccuper la partie ouest du village de Vaux.
Canonnade en Woëvre (Moulainville).
Dunkerque a reçu la visite d'un zeppelin. En représailles, trente et un avions alliés ont bombardé les cantonnements allemands en Belgique.
Nos escadrilles ont opéré sur la gare de Conflans. Quatre taubes ont été abattus près de Verdun.
Un troisième raid de zeppelins est signalé sur l'Angleterre.
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Mercredi 5 avril
Au nord de l'Aisne et en Argonne, nous exécutons des tirs efficaces sur les batteries ennemies. |
Jeudi 6 avril
En Belgique, tir de destruction sur les tranchées ennemies. |
![]() A l'entrée du fort de Saint-Mihiel |
Vendredi 7 avril
En Argonne, un coup de main sur une tranchée ennemie, près de la route de Saint-Hubert, nous a permis de faire subir des pertes sensibles à l'adversaire et de ramener une vingtaine de prisonniers.
A l'ouest de la Meuse, les Allemands après un bombardement d'une extrême violence entre Avocourt et Béthincourt, ont déclanché une série d'attaques à très gros effectifs.
Toutes leurs tentatives contre le village de Béthincourt ont été brisées par nos feux. Au centre, après des échecs répétés et de sanglants sacrifices, ils ont pris pied dans le village d'Hautcourt, que nous tenons sous le feu de nos positions.
De notre côté, nous avons enlevé près du réduit d'Avocourt, une large portion de terrain dite le bois Carré et fait des prisonniers.
A la côte du Poivre, l'ennemi n'a pu sortir de ses tranchées. Au sud-ouest du fort de Douaumont, nos troupes ont progressé sur un front de 500 mètres et une profondeur de plus de 200.
Activité de notre artillerie en Lorraine (est de Lunéville).
Un cinquième raid de zeppelins a eu lien sur l'Angleterre.
Le chancelier allemand a fait son exposé au Reichstag. Il déclare que le maintien du statu quo est impossible en Pologne et en Belgique, et rejette une fois de plus les responsabilités de la guerre sur les alliés.
Samedi 8 avril
En Belgique, notre artillerie lourde a exécuté des tirs de destruction sur les organisations allemandes de Middelkerke et de Langemarck.
A l'ouest de la Meuse, l'ennemi, à la faveur d'un violent bombardement sur nos positions entre Béthincourt et la cote 265, à pénétré dans notre tranchée de première ligne le long de la route Béthincourt-Chattancourt. Une contre-attaque immédiate l'a rejeté de la plus grande partie de ce qu'il avait pu occuper. Une lutte à la grenade a ensuite accentué son refoulement.
Les Allemands ont lancé une attaque puissante sur un front de 2 kilomèttes contre nos positions au sud et au débouché est du village d'Hautcourt. Ils ont été arrêtés par nos tirs de barrage et par le feu de nos mitrailleuses et ont dû rentrer dans leurs tranchées en laissant de nombreux cadavres sur le terrain.
Bombardement du Mort-Homme et du village de Cumières.
Lutte d'artillerie à l'est de la Meuse. Nous continuons à progresser dans les boyaux ennemis au sud-ouest du fort de Douaumont.
Le rapport sur le torpillage du Sussex, qui a été transmis à Wahington, établit que ce paquebot a bien été torpillé.
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Dimanche 9 avril
Au sud de l'Avre, les tirs de notre artillerie ont détruit le moulin de Saint-Aurin, où se trouvait un observatoire et bouleversé les tranchées ennemies au nord de Beuvraignes. |
Lundi 10 avril
En Argonne, nous exécutons des concentrations de feux sur les voies de communication de l'ennemi. Nos batteries lourdes ont canonné d'importants rassemblements de troupes. |
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Mardi 11 avril
Dans la région de Roye, une reconnaissance ennemie a été dispersée par notre fusillade avant d'avoir atteint nos fils de fer, au nord d'Andéchy. |
Mercredi 12 avril
Au nord de l'Aisne, notre artillerie a pris sous son feu une forte colonne allemande qui se déplaçait sur le chemin des Dunes. L'ennemi a subi des pertes sérieuses. |
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Jeudi 13 avril
Sur la rive gauche de la Meuse, les Allemands ont lancé une attaque avec emploi de liquides enflammés sur nos positions du bois des Caurettes entre le Mort-Homme et Cumières ; ils ont été refoulés.
Sur la rive droite, l'activité d'artillerie a été grande entre Douaumont et Vaux, mais l'ennemi n'a pas renouvelé ses attaques. On confirme qu'il a subi de très grosses pertes dans ce secteur, pendant les journées précédentes.
Sur le front britannique, combat de grenades à l'est de Saint-Eloi avec des alternatives diverses. Grande activité d'artillerie en face de Wytschaete. Un taube a été descendu.
Les Italiens ont appelé un certain nombre de contingents de diverses classes.
L'Autriche n'arrive pas à boucler son emprunt.
L'Allemagne a fait remettre sa réponse au cabinet de Washington, au sujet du Sussex.
Des manifestations de femmes affamées ont eu lieu à Athènes devant le Parlement.
L'Allemagne a institué le recensement du sucre.
Les parlementaires français ont visité les chantiers de la Clyde (Ecosse).
Vendredi 14 avril
Activité de notre attillerie dans le secteur de Langemark (Belgique).
Entre Somme et Oise, nos tirs de destruction bouleversent les tranchées près de Parvillers (Roye).
En Argonne, nous faisons jouer quatre camouflets à la Fille-Morte, à la Haute-Chevauchée et à Vauquois; nous occupons les lèvres de deux entonnoirs en avant de nos trancbées.
A l'ouest de la Meuse, après un bombardement de la cote 304, l'ennemi essaye de déboucher de ses tranchées : il en est empêché par nos tirs de barrage.
A l'est de la Meuse et en Woëvre, activité moyenne d'artillerie; pas d'action d'infanterie.
Les Italiens ont enlevé une série de positions près de Riva sur le lac de Garde en infligeant des pertes sensibles aux Autrichiens.
Les Russes se sont emparés de nouveaux secteurs à l'ouest d'Erzeroum. Sur le front de la Dvina, ils ont repoussé plusieurs attaques ennemies.
Les Anglais ont rejeté sur leur front plusieurs petites offensives allemandes.
Un sous-marin allemand a été coulé par un torpilleur russe dans la mer Noire.
Les journaux allemands prétendent que la Russie fermerait sa frontière du côté roumain.
Samedi 15 avril
Entre Oise et Aisne, activité de notre artillerie sur les organisations ennemies de Moulin-sous-Touvent et de Nampcel. |
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Dimanche 16 avril
Bombardement violent sur la rive gauche de la Meuse, devant nos lignes de la cote 304. Sur la rive droite, les Allemands ont déclanché, en fin de journée, une petite attaque sur nos positions de Douaumont. Cette attaque a été complètement repoussée. |
Lundi 17 avril
Au nord de Roye, une reconnaissance ennemie qui abordait nos tranchées a été dispersés par notre feu.
En Argonne, activité de nos batteries dans la région de Saint-Hubert et aussi sur les routes et cheminements allemands de la région Montfaucon-Malancourt.
A l'ouest de la Meuse, l'ennemi bombarde nos positions entre le bois de Malancourt et la cote 304. Nos batteries se sont montrées actives notamment à l'ouest du bois des Corbeaux et sur les points de passage du ruisseau de Forges.
Bombardement intermittent à l'est de la Meuse et en Woëvre.
A l'ouest de Pont-à-Mousson, nous dispersons de nouveaux convois.
Dans les Vosges, rencontres de patrouilles : une reconnaissance allemande est très éprouvée par notre feu au sud du col de Sainte-Marie-aux-Mines.
Les Russes accusent un sérieux succés sur la Strypa, où toutes les tentatives de l'ennemi pour leur reprendre les tranchées conquises sont demeurées vaines. Un taube a été accueilli à coups de fusil et a dû rebrousser chemin à la frontière de la Bessarabie.
Après six jours de combat, l'armée russe du Caucase a rejeté une forte offensive turque.
Les Italiens ont conquis les points culminants du massif de l'Adamello, à 3500 mètres au-dessus de la Vatteline.
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Mardi 18 avril
En Argonne, nous canonnons les routes de la région de Montfaucon, où l'on signalait des mouvements de troupes. |
Mercredi 19 avril
A Vauquois, nous avons fait sauter un poste ennemi avec ses occupants. |
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Jeudi 20 avril
Bombardement assez violent à l'est de la Meuse, dans la région sud du bois d'Haudromont.
La victoire russe à Trébizonde apparaît très grosse de conséquences, et la presse neutre la tient pour un événement considérable. Un sous-marin turc a été coulé au large du port ottoman.
Une escadrille aérienne française a opéré un raid de nuit sur les lignes ennemies en avant de Salonique.
Sur le front russe, duel d'artillerie près d'Ikskul; échec allemand près de Kervo; échec autrichien en Galicie à Popova; le butin de nos alliés a été très appréciable de ce côté.
La progression italienne continue sur la rive ouest du lac de Garde. De violentes attaques autrichiennes ont été brisées, laissant plus de 200 prisonniers aux mains de nos alliés.
Des hydravions ennemis ont fait un raid sur Trente; on signale l0 morts et 20 blessés; l'un des hydravions a été abattu et ceux qui le montaient, capturés.
Trois hydravions français et un hydravion italien escortés des torpilleurs italiens, ont bombardé efficacement, près de Trieste, des endroits ayant une importance militaire.
Les Anglais, sur le front occidental ont pénétré en plusieurs endroits dans les tranchées ennemies.
Vendredi 21 avril
En Argonne, à la Haute-Chevauchée, lutte de mines à notre avantage.
Sur la rive gauche de la Meuse, bombardement continu de notre deuxième ligne.
Sur la rive droite nos troupes ont mené contre les positions allemandes, au nord-ouest de l'étang de Vaux, une vive attaque qui nous a permis d'occuper des éléments de tranchée et d'enlever une redoute fortifiée. Cette action a coûté des pertes sérieuses à l'ennemi. Nous avons pris 10 officiers, 16 sous-officiers et 214 soldats, et, en outre, une certaine quantité de matériel.
Aux Eparges, trois attaques allemandes ont été brisées avec des pertes sérieuses pour l'ennemi.
Le président Wilson a fait une déclaration au congrès américain au sujet des rapports avec l'Allemagne. Si le cabinet de Berlin n'abandonne pas la piraterie navale, le cabinet de Washington rompra avec lui.
Un contingent de soldats russes a débarqué à Marseille.
Les Russes anéantissent, en Asie Mineure, des éléments turcs qui arrivaient de Gallipoli.
Dans la région de Dvinsk, ils ont arrêté plusieurs tentatives allemandes.
Les Italiens se sont emparés d'une forte position au col di Lana, dans les Dolomites.
Samedi 22 avril
A la Haute-Chevauchée (en Argonne), nous avons occupé un entonnoir provoqué par l'explosion d'une mine allemande. |
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Dimanche 23 avril
En Belgique, nous bombardons le secteur à l'est de la route Ypres-Plikers. |
Lundi 24 avril
Au sud de la Somme, notre artillerie a exécuté des tirs de concentration sur les tranchées allemandes, à Fransart et à Hattencourt (sud de Chaulnes). |
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Mardi 25 avril
En Belgique, activité de notre artillerie dans les secteurs de Westende et de Steenstraete. |
Mercredi 26 avril
Au nord de l'Aisne (la Ville-aux-Bois), nous avons enlevé un petit bois au sud du bois des Buttes. |
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Jeudi 27 avril
Au nord de l'Aisne, bombardement réciproque dans la région du bois des Buttes. Nous avons fait, dans ce secteur, 158 prisonniers dont 4 officiers. |
Vendredi 28 avril
Intense activité d'artillerie sur la rive gauche de la Meuse (Avocourt, Esnes et Cumières).
Deux simulacres d'attaques ont été faits sur la rive droite par les Allemands : l'un, d'Haudromont à la ferme de Thiaumont; l'autre, entre Douaumont et Vaux; mais l'ennemi, arrêté par nos tirs de barrage, n'est pas sorti de ses tranchées.
Activité de nos batteries dans la région de Roye et à l'ouest de Pont-à-Mousson.
Nous avons abattu un avion ennemi en avant du fort de Vaux.
Trois de nos dirigeables ont bombardé, avec des projectiles de gros calibre, les gares d'Etain et de Bensdorf, et la voie ferrée d'Arnaville.
Nos avions ont lancé 37 obus de 120 sur différentes gares de la vallée de l'Aire, 25 obus de 120 sur les bivouacs de la vallée de l'Orne, 6 obus de 120 sur la gare de Thionville et 8 sur celle de Conflans.
Canonnade sur le front belge. Un communiqué officiel du secrétaire d'état américain invite la presse à ne pas montrer trop d'optimisme en ce qui concerne le conflit avec l'Allemagne.
La bataille a repris à Dublin entre les émeutiers et les troupes. Au parlement anglais, les deux chefs de partis irlandais, Redmond et Carson, flétrissent la révolte.
Samedi 29 avril
Au nord de l'Aisne, canonnade dans la région du bois des Buttes.
A l'ouest de la Meuse, lutte d'artillerie dans le secteur du bois de Malancourt.
A l'est, bombardement violent de nos positions entre la côte du Poivre et Douaumont.
Journée calme en Woëvre. Dans les Vosges, nous prenons sous notre feu un convoi ennemi aux abords de Moussey, au sud-est de Celles.
Nos avions ont bombardé la gare d'Audun-le-Roman, des baraquements près de Spincourt, les gares de Grandpré et de Challerange.
Canonnade sur le front belge, spécialement près de Ramscapelle.
Les Anglais ont envahi des tranchées ennemies près de Carnoy, ils ont repoussé des attaques au sud de Frelinghien, à la cote 60, à Saint-Eloi, dans la région Hohenzollern, à l'est et au nord-est de Loos.
Le croiseur anglais Russel a sauté sur une mine en Méditerranée. Il y a 124 manquants.
Un sous-marin allemand a été coulé en mer du Nord.
La situation s'ameliore en Irlande. L'ambassadeur américain à Berlin, M. Gérard, est parti pour le quartier génétal du kaiser afin d'y conférer avec ce dernier et avec le chancelier.
Dimanche 30 avril
Actions d'artillerie particulièrement vives en Belgique (sud de bixchoote).
En Argonne, un coup de main éxécuté au nord de Four-de-Paris nous a permis de nettoyer une tranchée adverse et de ramener des prisonniers.
Sur la rive gauche de la Meuse, les Allemands se sont massés au nord de la cote 304 en vue d'une action sur nos lignes. Attaqués aussitôt à la grenade, ils n'ont pu déboucher et se sont dispersés. Bombardement très vif dans la région d'Avocourt et d'Esnes.
Sur la rive droite, les Allemands ont lancé une attaque avec emploi de liquides enflammés sur nos tranchées, à l'ouest de la ferme de Thiaumont. Fauchés par nos tirs, ils ont été repoussés avec de fortes pertes. Nos feux ont également brisé une attaque sur nos positions entre Douaumont et Vaux.
En Lorraine, nous avons repoussé une reconnaissance ennemie au sud de Donesse.
Dans les Vosges, échec d'une attaque allemande à la Chapelotte.
Nos avions ont bombardé une usine à Hayange (Lorraine annexée).
Le général Townshend s'est rendu aux Turcs, en Mésopotamie, après 143 jours de résistance. Il avait avec lui 2970 Anglais et 6000 Hindous : les munitions lui manquaient.
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