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Journal de Guerre

 

 

Journal du 21 avril 1916 à travers le Miroir

En Argonne, à la Haute-Chevauchée, lutte de mines à notre avantage.
Sur la rive gauche de la Meuse, bombardement continu de notre deuxième ligne.
Sur la rive droite nos troupes ont mené contre les positions allemandes, au nord-ouest de l’étang de Vaux, une vive attaque qui nous a permis d’occuper des éléments de tranchée et d’enlever une redoute fortifiée. Cette action a coûté des pertes sérieuses à l’ennemi. Nous avons pris 10 officiers, 16 sous-officiers et 214 soldats, et, en outre, une certaine quantité de matériel.
Aux Eparges, trois attaques allemandes ont été brisées avec des pertes sérieuses pour l’ennemi.
Le président Wilson a fait une déclaration au congrès américain au sujet des rapports avec l’Allemagne. Si le cabinet de Berlin n’abandonne pas la piraterie navale, le cabinet de Washington rompra avec lui.

Un  contingent de soldats russes a débarqué à Marseille.
Les Russes anéantissent, en Asie Mineure, des éléments turcs qui arrivaient de Gallipoli.
Dans la région de Dvinsk, ils ont arrêté plusieurs tentatives allemandes.
Les Italiens se sont emparés d’une forte position au col di Lana, dans les Dolomites.

Les premiers contingents russes à Marseille




 

Le défilé dans Marseille en fête : un alpin, qui guide la colonne, et deux soldats russes portent des bouquets aux couleurs alliées


 

     

Le premier navire chargé des troupes du général Lohvitsky, le paquebot Latouche-Tréville, est salué à son accostage par l'hymme russe

Les soldats massés sur le Latouche-Tréville

Sur le pont du deuxième paquebot, l'Himalaya


 

Types de soldats des régiments du général Lohvitsky : une halte pendant le défilé triomphal du 21 avril


 

Distribution de fusils Lebel aux soldats russes, à leur débarquement

Nos alliés se font expliquer par un interprète la manoeuvre du fusil français


 

 

Un service religieux, au camp Mirabeau, le lendemain du débarquement

La bénédiction des soldats russes par le pope qui passe devant leur rangs

 

JOURNAL DE LA GRANDE GUERRE

625/JOURNAL DU 19 AVRIL 1916: JOFFRE CHOISIT NIVELLE COMME SUCCESSEUR DE PÉTAIN

Journal du rémois Paul Hess (extraits)

Depuis quelque temps, des travaux sont encore exécutés aux limites de la ville, en vue de sa défense.

Des abris pour mitrailleuses ont été construits en différents endroits et certaines rues des faubourgs sont garnies de fils de fer, comme d’autres qui l’avaient été déjà . les hommes d’une Compagnie du 2 ème génie ont été employés, vers le haut de l’Avenue de Laon, à droite et à gauche, à pratiquer des ouvertures dans les propriétés afin de les faire communiquer entre elles , et percer des créneaux les murs des clôtures.

(…)L’artillerie lourde s’est augmentée de nouvelles pièces qui se sont déjà fait entendre.

Il est résulté de ceci, un grand émoi parmi la population restante, provoqué surtout par les prévisions pessimistes de gens qui ne supportent la situation qu’en se répandant en lamentations.

Des bruits d’évacuation ayant pris facilement corps, après le violent bombardement du 2 avril, ont au surplus fini par inquiéter des habitants, qui jusqu’alors, avaient montré une grande résistance au cours de tous les tristes évènements qui se sont déroulés à Reims, depuis plus de dix-huit mois. Il y a recrudescence de déménagements.

On se prépare évidemment, au cas où il y aurait à parer un choc formidable . Cessera t-il? Personne n’en peut rien dire, mais on en parle beaucoup, peut-être trop.

Depuis le début du bombardement, il en a été ainsi: il a fallu un moral solide aux Rémois et Rémoises décidés à rester, pour réagir contre les racontars , les discours démoralisants. Ils ont toujours eu, heureusement, l’exemple de fermeté résolue donné par le maire avec son administration municipale, ainsi que par le cardinal archevêque et son entourage. C’est à ceux qu’ils doivent faire confiance et non à d’autres (…)

(…)En septembre 1915, nous avons pu constater que la peur est contagieuse et mauvaise conseillère. A ce moment, on vivait sous l’appréhension du « grand coup » qui fit causer énormément et provoqué de nombreux départs. Le commandant de réserve P… du 3 ème, bien connu du voisinage de la rue Lesage, ne prédisait-il pas alors, sans doute pour avertir obligeamment ceux ou celles qui l’écoutaient, « qu’en octobre, il ne resterait pas à Reims pierre sur pierre ». Il eût mieux fait de se taire… et cela est passé.

Journal du mercredi 19 avril à travers Le Miroir

A Vauquois, nous avons fait sauter un poste ennemi avec ses occupants.
Sur la rive droite de la Meuse, aprés un bombardement intense, les Allemands ont lancé une puissante attaque à l’effectif de deux divisions sur un front de 4 kilomètres. Ils n’ont pu prendre pied que dans un petit saillant au sud du bois du Chauffour. Ils en ont été rejetés en partie. Le mauvais temps a ensuite gêné les opérations.
A l’est de Saint-Mihiel, nos batteries ont canonné des rassemblements ennemis près de Woinville.
La Chambre a décidé que l’heure légale sera avancée d’une heure.
Un hydravion français et trois hydravions italiens ont bombardé des points importants près de Trieste.
Après une attaque foudroyante, les troupes russes du Caucase ont pris Trébizonde. Un débarquement des troupes de la flotte, opéré avec une témérité inouie, a permis aux troupes de terre d’enlever la ville.
Le prince Alexandre de Serbie est arrivé à Corfou.

 

http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/avril16.html

 

Le 19 avril 1916, Joffre choisit Nivelle comme successeur de Pétain

A lire sur le site du Figaro

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Polytechnicien et artilleur, Nivelle n’est que colonel au début de la guerre et proche de la retraite. Mais en août et septembre 1914, il s’illustre lors des batailles de Dornach et de l’Ourcq et va être promu général en trois mois. C’est le début d’une ascension fulgurante. Nommé en 1915 à la tête d’une division, il commande ensuite le 3e corps, qui contribue à stopper l’offensive allemande à Verdun. Le 19 avril 1916, c’est donc lui que Joffre choisit comme successeur de Pétain. Soutenu par sa science du feu et l’efficacité au combat du général Mangin, il reconquiert Douaumont en octobre. Dès lors, Nivelle fait figure de porte-bonheur pour les autorités françaises et britanniques, qui adhèrent à sa vision d’une victoire rapide fondée sur l’attaque


 

     

Le général Lohvitsky et le drapeau sur lequel est brodé la figure du Christ : sur l'autre face sont les initiales de l'empereur Nicolas II

Le général commandant les troupes russes en France et ses officiers à bord du navire qui les a transportés à travers les mers tropicales

Les soldats russes et la population marseillaise draternisent


 


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