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Un été en deuil

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En juin 1914,l'Europe est en paix depuis quarante-trois ans:les souvenirs de la guerre de 1870 s'estompent dans le passé. Nous les jeune générations avons oublié la guerre.Pourtant,chaque grande nation européenne consomme tous les ans pour ses armements d'un à deux millions de francs.Cettz"paix armée" est à la merci d'un incident.L'Allemagne et l'Autriche,alliée depuis longtemps,peuvent affronter du jour au landemain la Russie et la France,alliées depuis 1892,la France et l'Angleterre,unies par l'Entente cordiale de 1904.

 

Personne,en Juin 1914,ne croit en la guerre,le 28 un archiduc d'Autriche est l'assassiné a Sarajevo. problablement pense t-on par des térroristes serbes.Que l'Autrice menaçe la Serbie parait normal.l'Europe à surmonté des crise autrement plus graves.

 

Récit

de

Poilu

 

Quatre semaines plus tard,le conflit général éclate: 

voici ce qui c'est réeellement passé

 

L'été trés chaud de 1914 a condamné aux bains de mer,aux station de montagne,et aux villes d'eaux tout ce que l'Europe de l'Ouest compte de bourgeois cossus,d'embassadeurs, fatigués,de militaires d'un rang supérieur que l'attentat de Sarajevo,pérpétré par un terroriste probablement serbe contre un archiduc autrichien,n'inquiête guère.

A Dinard, à Deauville, ou à Baden-Baden la vie mondaine a prit son train d'été,elle s'est assoupie.Ceux qui n'ont pas la chance de prendre des vacances,l'immense majorité des citoyens de l'Europe sont au travail. Les paysans ne songent qu'a rentrer les moissons.

 

On ne se rend pas compte en Bretagne,en Irlande ou en Bassarabie,que des trains d'artillerie se mettent en route en grand nombre pour prendre position sur les rives du Danube,contre la capitale des Serbes,Belgrade.Ces artilleurs sont autrichiens.Ils n'ont pas encore l'ordre de tirer.Mais ils savent que leur pays vient de déclarer la guerre aux  Serbes et qu'il faut trés vite mater cette petite nation rebelle.

 

A Sarajevo,ville autrichienne,le feld-marschall-leutnant von Kostanjevac passe en revue des éléments de la première division qui doivent combattre sur le front serbe.Peu de Serbes parmi les recrues.L'état-major de Vienne est prudent:une bigarrure étrange de conscritsvenus de toutes les régions de l'empire.Romains,Croates,Slovaques,Hongrois,et un fort encadrement d'Allemands.

 

L'armée autrichienne est prête.Elle est déjà mobilisée pour écraser la Serbie.

Le 28 juillet,elle lui a officellement céclarè la guerre.Les ponts sur le Danube sont fermés

 

Le 29,l'artillerie autrichienne ouvre le feu.Belgrade est bombardé.

 

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Le canon,d'un bout à l'autre de l'Europe,résonne soudain comme un tocsin.Toutes les capitales ont les yeux  fixés sur la Russie.Le tsar va-t'il abondonné la Serbie? Déjà le Temps,le journal français le plus lu à l'étranger,annonce que les troupes d'assaut autrichiennes se préparent a franchir le Danube.http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2418830/f1.item.r=.zoom

Le tsar a prévenu que dans ce cas,il mobiliserait aussitôt contre la frontière d'Autriche les quatre districts militaires de Kazan,d'Odessa,,de Kiev,et même de Moscou...

Dans les rues de la capital russe le peuple ignore les échanges de télégrammes entre les chancelleries,mais le jeudi 30 juillet à 18 heures,l'ordre de mobilisation générale est lancé.Dans toutes les Russies,il va être diffusé par le télégraphe.Aucun sujet du tsar n'est plus censé l'ignorer:"Par dessus la tête de la petite Serbie,c'est contre la grande Russie que le glaive est tiré"lit-on dans les journaux officiels.

Les 1 423 000 soldats et officiers de larmée d'active vont rejoindre les frontières.

 

L'appel de reservistes va fournir plus de trois millions d'hommes 4 400 000 Russes sur une population de 170 millions d'habitants,vont endosser l'uniforme.

Nombreux  d'entre nous sont donc ceux que la mobilisation ne touche pas:plus de 48%restent au travail;exemptés pour raisons familiales,ils vont pouvoir rentrer les moissons.Rares sont les contigents levés dans les régions les plus éloignées et les moins russes de l'empire.

Les Cosaques sont l'exception.L'armée du tsar est nombreuse,relativement homogène,mais l'état-major garde d'immenses reserves.

Les cloches qui sonnent lugubrement dans les villages,les affiches rouges sur les murs des villes, que bien peu savent lire,annoncent une lutte sans merci mais sont loin de convoquer toute la population mobilisable aux frontières.

 

Bien pourvus de canons Krupp et Schneider,les régiments d'active déjà sous les armes attendent le signal du départ.

Les premiers convois de réservistes prennent les trains d'assaut pour se rendre non pas dans leur corps d'affectation,mais dans les capitales de districts où ils sont rassemblés, habillés, armés, et où ils attendent,parfois de nombreux jours de constituer des détachements organisés en division ou en corps d'armée.

 

Combien de temps prendra cette mobilisation dans l'immense Russie? nul ne peux le savoir ni le prévoir dans nos états major européens,et nos généraux français ont grand peur que le tsar ne puisse tenir ses engagements:rendre en quinze jours son armée opérationnelle et envahir aussitôt la Prusse.

Les trains interminables de trente cinq wagons,dont les locomotives sont chauffées la plupart du temps au bois ,font la queue sur les huit lignes principales immédiatement engorgées dont cinq seulement sont à deux voies.

Les généraux russes savent qu'ils doivent faire vite:le Vendredi 31,vers midi,les Autrichiens ont à leur tour décrété la mobilisation générale.Mais  dites moi comment se hâter lorsqu'on est bloqué par la mauvaise organisation des chemins de fer? Pas de gares régulatrices,,un seul organisme pour étaler le trafic.Il n'est pas étonnant que les trains s'écoulent aussi lentement:20Km/heure en moyenne ,et il faut 128 trains pour transporter un seul corps d'armée! De Moscou à Brest-Litovsk,les soldats passent plus d'une semaine dans les wagons surchauffés,pestant contre la chaleur accablante,et le ravitaillement insuffisant.

 

Encore leurs officiers craignent 'ils le sabotage des voies par les révolutionnaires et les espions.....Les généraux savent s'emporter contre les responsables des chemins de fer,mais bien peu admettent les nécessités de la guerre moderne,les dix derniers promus au grade de général connaissent mal les hommes et la pratique de la campagne.

La moitié seulement a commandé un régiment.Ces généraux de cour sont irrités par les longs déplacements.On irait plus vite à pied ou à cheval.Les généraux font évacuer un convoi.

 

En Allemagne,les trains fonctionnent avec une précision remarquable.Le vendredi 31 juillet les premières mesures sont prises.C'est l'etat de danger de guerre ( Kriegsgefahrzustand):l'Allemagne s'isole du monde,elle peut se préparer au conflit dans le secret.Le lndemain 1er Aôut à 16 heures,c'est la mobilisation générale,nous Français avons décrété la nôtre à 15h45.

Des deuix côtés du Rhin on peut lire les mêmes convocations de réservistes,et les mêmes appels de classes.

Chez les Allemands,la presse martèle depuis quelques jours les raisons de partir en guerre.Il s'agit de défendre,peut'on lire "notre belle allemagne" qui se trouve menacée à l'est par le "monde russe",à l'ouest par la "clique gouvernementale francaise aveuglée".Le danger russe est amplifié,on montre les Cosaques qui attendent l'heure du pillage,à une étape de Koenigsberg la ville du philosophe Kant.Les barbares sont aux portes! une marée de moujiks,des paysans illétrés menés par des aristocrates qui ont peur de la révolution ne rêvent que de prendre Berlin.Les "bons" allemands doivent faire leur devoir.

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A vrai dire,les trains circulent depuis quelques jours déjà à proximité de nos frontières françaises et russes.Messimy,notre ministre francais de la guerre a annoncé dés le 30 juillet au général commandant à Châlon-sur-Marne qu'une brigade bavaroise en état de guerre s'est installée sur les bords de la Moselle.

Des correspondants du 2eme bureau ont signalés dés le 27 juillet que les personnels de hangars à zeppelins de Trèves sont consignés dans leurs bases.On a observé non loin de là des véhicules transportant des pontons pour franchir les rivières.Les chevaux sont arnachés,tout est prêt pour l'invasion.

 

A Thionville, en Lorraine annéxée, les officiers sont déjà mobilisés.

A Metz,les receveurs des postes sont consignés;des mitrailleuses,des voitures de munitions prennent sans arrêt le chemin du fort de Lothringen.Des four de campagne,des roulantes sont rassemblés dans la place.

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